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mercredi 23 novembre 2016
mardi 22 novembre 2016
Citoyen d'honneur en Grèce
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ouest-france.fr
du 27 T08:00:13 /01/2012
Luc Douillard est l'initiateur nantais d'une pétition sur internet: «par solidarité, je suis grec aussi». Un acte symbolique de solidarité envers le peuple grec «montré du doigt par l'Europe qui lui impose une austérité sans précédent». Alors que le site internet jesuisgrec.blogspot.com vient d'atteindre les 100 000 connexions, Luc Douillard a été nommé «citoyen d'honneur de la ville de Nea Ionia», une ville importante de la métropole d'Athènes. Pour cette action (les signataires demandent la double nationalité grecque), le bloggeur nantais a également reçu une lettre de félicitations de la mairie de Delphes, «nombril du monde antique». Il a également été invité par un think tank de Thesssalonique, et fait l'objet de nombreux reportages, notamment dans la principale télévision grecque...
lundi 21 novembre 2016
Un héros grec, le talent russe, Air Sarko...
Un héros grec, le talent russe, Air Sarko...
Héros
grecs
Ce n'était pas l'objectif de départ, mais Luc Douillard est en train d'acquérir une formidable notoriété en Grèce. Tous les grands médias grecs ont parlé de cet enseignant nantais, qui a lancé une action de solidarité avec le peuple grec. Une ville de la banlieue d'Athènes l'a fait citoyen d'honneur. La mairie de Delphes lui a envoyé une lettre de félicitations. Son blog a enregistré plus de 100 000 connexions. Achille, Ulysse, Jason et les autres ont du souci à se faire.
Ce n'était pas l'objectif de départ, mais Luc Douillard est en train d'acquérir une formidable notoriété en Grèce. Tous les grands médias grecs ont parlé de cet enseignant nantais, qui a lancé une action de solidarité avec le peuple grec. Une ville de la banlieue d'Athènes l'a fait citoyen d'honneur. La mairie de Delphes lui a envoyé une lettre de félicitations. Son blog a enregistré plus de 100 000 connexions. Achille, Ulysse, Jason et les autres ont du souci à se faire.
Grèce : l'étincelle nantaise ne faiblit pas
Grèce : l'étincelle nantaise ne faiblit pas
Après
le succès de leur vibrant appel, ses initiateurs préparent
d'autres formes de solidarité avec un peuple malmené.
« Je suis Grec aussi ! » L'appel lancé à Nantes, en novembre, a été « une étincelle », considère le Nantais Luc Douillard, l'un de ses initiateurs. Repris dans de nombreux pays, le texte continue à susciter reportages et interviews. « Comme si nous étions au centre d'un vaste mouvement de solidarité européenne. »
Le site jesuisgrec.blogspot.com enregistre 20 000 à 30 000 connections par jour. Les Nantais ont été invités en Grèce. Ils ont décliné, par crainte de récupération. « C'eût été indécent alors que des Grecs ne savent pas comment ils vont manger. » Pour autant, Luc Douillard n'exclut pas un déplacement « par nos propres moyens », histoire d'aller voir comment s'organisent les solidarités.
« Il y a une attente. L'écho reçu par notre appel nous donne une responsabilité », estime l'enseignant. Trois types d'initiatives sont étudiés. L'une vise les banques françaises impliquées dans la dette grecque. La seconde est judiciaire. Luc Douillard a rencontré un juriste grec à l'Institut d'études avancées de Nantes. La piste : les aider à défendre leurs droits. Une équipe de juristes étudierait des recours sur la base de la charte des droits sociaux du Conseil de l'Europe ou du pacte des droits sociaux et culturels de l'Onu.
Enfin Luc Douillard, avec des Grecs et amis de la Grèce, travaille à la création de comités de citoyens qui lanceraient des échanges avec des villes ou des quartiers. Un peu comme avec la Roumanie lors de la chute du régime Ceausescu. « Il ne faudra pas tomber dans l'humanitaire. La Grèce n'est pas le Tiers-Monde », rappelle Luc Douillard, qui n'y voit rien moins qu'une façon de « refonder l'Europe par le bas ».
Luc Douillard : « On voit bien qu'il y a une attente. »
Marc LE DUC.
« Je suis Grec aussi ! » L'appel lancé à Nantes, en novembre, a été « une étincelle », considère le Nantais Luc Douillard, l'un de ses initiateurs. Repris dans de nombreux pays, le texte continue à susciter reportages et interviews. « Comme si nous étions au centre d'un vaste mouvement de solidarité européenne. »
Le site jesuisgrec.blogspot.com enregistre 20 000 à 30 000 connections par jour. Les Nantais ont été invités en Grèce. Ils ont décliné, par crainte de récupération. « C'eût été indécent alors que des Grecs ne savent pas comment ils vont manger. » Pour autant, Luc Douillard n'exclut pas un déplacement « par nos propres moyens », histoire d'aller voir comment s'organisent les solidarités.
« Il y a une attente. L'écho reçu par notre appel nous donne une responsabilité », estime l'enseignant. Trois types d'initiatives sont étudiés. L'une vise les banques françaises impliquées dans la dette grecque. La seconde est judiciaire. Luc Douillard a rencontré un juriste grec à l'Institut d'études avancées de Nantes. La piste : les aider à défendre leurs droits. Une équipe de juristes étudierait des recours sur la base de la charte des droits sociaux du Conseil de l'Europe ou du pacte des droits sociaux et culturels de l'Onu.
Enfin Luc Douillard, avec des Grecs et amis de la Grèce, travaille à la création de comités de citoyens qui lanceraient des échanges avec des villes ou des quartiers. Un peu comme avec la Roumanie lors de la chute du régime Ceausescu. « Il ne faudra pas tomber dans l'humanitaire. La Grèce n'est pas le Tiers-Monde », rappelle Luc Douillard, qui n'y voit rien moins qu'une façon de « refonder l'Europe par le bas ».
Luc Douillard : « On voit bien qu'il y a une attente. »
Marc LE DUC.
« Nous sommes tous Grecs », disent des Nantais (Ouest-France toutes éditions, 4 janvier 2012)
« Nous sommes tous Grecs », disent des Nantais
L'idée
remonte à novembre. Lourdement endettée, la Grèce est montrée
du doigt. Elle se voit imposer une austérité sans précédent.
« Nous
ne pouvions accepter une telle humiliation du peuple grec, accusé
de tous les maux, désigné collectivement comme coupable »,
raconte Luc Douillard, un enseignant nantais qui rappelle ce que la
démocratie doit à la Grèce.
Une poignée d'agitateurs d'idées, de l'association culturelle et citoyenne Nantes est une Fête, met en ligne un texte. Avec une formule type pour envoi à l'ambassade de Grèce. Les signataires y demandent à bénéficier de la double nationalité.
36 000 visites sur le blog
Pendant un mois, l'appel fait son chemin. Luc Douillard évoque 36 000 visites pour le blog Je suis Grec aussi, avec des signataires des Pays-Bas, Philippines, Algérie ou Uruguay. « C'est avec des larmes aux yeux que je vous adresse ce petit mot d'amitié », écrit un universitaire grec.
« Tout s'est accéléré le week-end dernier, quand la presse grecque s'est saisie de l'affaire », poursuit le Nantais. Il a reçu des appels de journaux et de télévisions, dont le grand quotidien d'Athènes Ta Nea.
À l'ambassade de Grèce à Paris, le conseiller Efthymis Aravantinos confirme l'écho de l'appel de Nantes dans son pays. Intéressés par des reportages, neuf médias grecs l'ont contacté. « En cette période de crise, les Grecs, pour lesquels les sentiments sont importants, ont besoin de signes de solidarité. »
Le conseiller a envoyé un message de remerciement aux Nantais. Pour la double nationalité, il les renvoie fort diplomatiquement vers les consulats. L'obtention implique de vivre en Grèce. Peu importe. « On est dans le symbole, reconnaît Luc Douillard, un peu comme les manifestants de 1968 se disaient Juifs allemands en solidarité avec Cohn-Bendit... »
Marc LE DUC.
Une poignée d'agitateurs d'idées, de l'association culturelle et citoyenne Nantes est une Fête, met en ligne un texte. Avec une formule type pour envoi à l'ambassade de Grèce. Les signataires y demandent à bénéficier de la double nationalité.
36 000 visites sur le blog
Pendant un mois, l'appel fait son chemin. Luc Douillard évoque 36 000 visites pour le blog Je suis Grec aussi, avec des signataires des Pays-Bas, Philippines, Algérie ou Uruguay. « C'est avec des larmes aux yeux que je vous adresse ce petit mot d'amitié », écrit un universitaire grec.
« Tout s'est accéléré le week-end dernier, quand la presse grecque s'est saisie de l'affaire », poursuit le Nantais. Il a reçu des appels de journaux et de télévisions, dont le grand quotidien d'Athènes Ta Nea.
À l'ambassade de Grèce à Paris, le conseiller Efthymis Aravantinos confirme l'écho de l'appel de Nantes dans son pays. Intéressés par des reportages, neuf médias grecs l'ont contacté. « En cette période de crise, les Grecs, pour lesquels les sentiments sont importants, ont besoin de signes de solidarité. »
Le conseiller a envoyé un message de remerciement aux Nantais. Pour la double nationalité, il les renvoie fort diplomatiquement vers les consulats. L'obtention implique de vivre en Grèce. Peu importe. « On est dans le symbole, reconnaît Luc Douillard, un peu comme les manifestants de 1968 se disaient Juifs allemands en solidarité avec Cohn-Bendit... »
Marc LE DUC.
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La Fête des langues 2012
Les langues à la fête, cours des 50-Otages
Cette
année, la Grèce était à l'honneur à la Fête des langues. Une
rencontre entre les cultures et les langues.
Une ambiance cosmopolite régnait samedi après-midi, cours des 50-Otages, près de la fontaine de l'Écluse.
Organisée par l'association Nantes Est une fête, la Fête des langues de Nantes 2012 a arrêté de nombreux badauds.
Les stands roumain, albanais, gallo, breton, russe ou chinois étaient agités par le vent et une foule qui se pressait, venue picorer des renseignements ou bien goûter aux pâtisseries traditionnelles ! « Ils sont aussi bons que chez nous vos loukoums ! », se sont exclamés des Turcs devant le stand grec.
La Grèce était un peu plus à l'honneur que les autres stands cette année.
Luc Douillard, un des organisateurs de la fête explique : « Nous avons décidé de mettre en avant la Grèce cette année suite à l'initiative de cet hiver : Je suis Grec par solidarité. »
Ainsi, la Fête des langues avait invité une spécialiste plurilinguistique de l'université de Thessalonique, Mme Agyro Moutzidou, spécialiste du parcours franco-grec. Elle était enchantée de sa présence : « Ici, c'est la rencontre entre les cultures et les langues. »
Mais d'autres langues, moins connues, étaient aussi mises en avant comme l'espéranto ou encore la langue du « sud Loire » ou « le parler du Vignoble et du Loroux-Bottereau ».
Les Nantais solidaires du peuple grec à la Fête des langues 2012.
Une ambiance cosmopolite régnait samedi après-midi, cours des 50-Otages, près de la fontaine de l'Écluse.
Organisée par l'association Nantes Est une fête, la Fête des langues de Nantes 2012 a arrêté de nombreux badauds.
Les stands roumain, albanais, gallo, breton, russe ou chinois étaient agités par le vent et une foule qui se pressait, venue picorer des renseignements ou bien goûter aux pâtisseries traditionnelles ! « Ils sont aussi bons que chez nous vos loukoums ! », se sont exclamés des Turcs devant le stand grec.
La Grèce était un peu plus à l'honneur que les autres stands cette année.
Luc Douillard, un des organisateurs de la fête explique : « Nous avons décidé de mettre en avant la Grèce cette année suite à l'initiative de cet hiver : Je suis Grec par solidarité. »
Ainsi, la Fête des langues avait invité une spécialiste plurilinguistique de l'université de Thessalonique, Mme Agyro Moutzidou, spécialiste du parcours franco-grec. Elle était enchantée de sa présence : « Ici, c'est la rencontre entre les cultures et les langues. »
Mais d'autres langues, moins connues, étaient aussi mises en avant comme l'espéranto ou encore la langue du « sud Loire » ou « le parler du Vignoble et du Loroux-Bottereau ».
Les Nantais solidaires du peuple grec à la Fête des langues 2012.
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Raymond Aubrac et la Loire-Atlantique
Un collège et une école portent son nom
Raymond
Aubrac et la Loire-Atlantique
Le 8 mars 2004, le Nantais Luc Douillard, lance l'Appel des résistants « pour défendre le socle des conquêtes sociales de la Libération ». Ce texte est signé notamment par Lucie et Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Lise London et Germaine Tillion.
Le 19 octobre 2007, Raymond Aubrac participe à une veillée à la mémoire des fusillés, devant le monument des Cinquante-Otages à Nantes. Le lendemain, il découvre une plaque à la mémoire de Lucie Aubrac, devant le groupe scolaire de Chantenay auquel le nom de la grande résistante a été donné.
Avril 2010. Raymond Aubrac reçoit pendant deux heures les membres du Collectif du 10 mai, à son domicile parisien. Le grand résistant demande « que les États inscrivent aux programmes scolaires l'étude de la résistance noire aux déportations et à l'esclavage planifiés par le colonialisme au même titre qu'est enseignée la résistance européenne aux déportations et à l'esclavage planifiés par le nazisme. »
Le 8 décembre 2010. Raymond Aubrac inaugure le collège public Lucie-Aubrac de Vertou. Il reçoit, des mains de Patrick Mareschal, la médaille du conseil général.
Les hommages pleuvent
Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, rend hommage « à cet inlassable défenseur des valeurs de justice, de liberté, de solidarité que fut jusqu'au bout Raymond Aubrac. C'est une conscience du XXe siècle qui vient de s'éteindre, exigeante et lucide sur les combats que nous ne devons jamais cesser de mener ». Et de conclure : « Sa vie fut une leçon pour chacun de nous. »
La Fédération de Loire-Atlantique du Parti communiste français rend hommage à ce « grand résistant, infatigable militant de la liberté. Homme chaleureux et attachant, Raymond Aubrac aura marqué l'Histoire de notre pays par son courage et son combat pour la libération de la France et sa reconstruction ».
Le sénateur maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, Joël Guerriau, rend hommage « à ce héros de la résistance avec qui des liens d'amitié se sont tissés lors de la décision prise par le conseil municipal de nommer une rue de la commune du nom de son épouse : Lucie Aubrac ». Il salue « le courage et la volonté de cet homme [...]. Grand défenseur de la laïcité, il est resté un militant citoyen très actif, et ce jusqu'à son hospitalisation ».
Philippe Grosvalet, président du conseil général, rend hommage à « ce grand homme qui a consacré sa vie à la résistance et à la transmission d'une mémoire collective. Il arpentait toujours les collèges et lycées à la rencontre de la jeunesse à qui, disait-il avec détermination, il faut absolument redonner espoir ».
Jean-Marc Ayrault : « Sa vie est une leçon pour chacun de nous. »
Le 8 mars 2004, le Nantais Luc Douillard, lance l'Appel des résistants « pour défendre le socle des conquêtes sociales de la Libération ». Ce texte est signé notamment par Lucie et Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Lise London et Germaine Tillion.
Le 19 octobre 2007, Raymond Aubrac participe à une veillée à la mémoire des fusillés, devant le monument des Cinquante-Otages à Nantes. Le lendemain, il découvre une plaque à la mémoire de Lucie Aubrac, devant le groupe scolaire de Chantenay auquel le nom de la grande résistante a été donné.
Avril 2010. Raymond Aubrac reçoit pendant deux heures les membres du Collectif du 10 mai, à son domicile parisien. Le grand résistant demande « que les États inscrivent aux programmes scolaires l'étude de la résistance noire aux déportations et à l'esclavage planifiés par le colonialisme au même titre qu'est enseignée la résistance européenne aux déportations et à l'esclavage planifiés par le nazisme. »
Le 8 décembre 2010. Raymond Aubrac inaugure le collège public Lucie-Aubrac de Vertou. Il reçoit, des mains de Patrick Mareschal, la médaille du conseil général.
Les hommages pleuvent
Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, rend hommage « à cet inlassable défenseur des valeurs de justice, de liberté, de solidarité que fut jusqu'au bout Raymond Aubrac. C'est une conscience du XXe siècle qui vient de s'éteindre, exigeante et lucide sur les combats que nous ne devons jamais cesser de mener ». Et de conclure : « Sa vie fut une leçon pour chacun de nous. »
La Fédération de Loire-Atlantique du Parti communiste français rend hommage à ce « grand résistant, infatigable militant de la liberté. Homme chaleureux et attachant, Raymond Aubrac aura marqué l'Histoire de notre pays par son courage et son combat pour la libération de la France et sa reconstruction ».
Le sénateur maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, Joël Guerriau, rend hommage « à ce héros de la résistance avec qui des liens d'amitié se sont tissés lors de la décision prise par le conseil municipal de nommer une rue de la commune du nom de son épouse : Lucie Aubrac ». Il salue « le courage et la volonté de cet homme [...]. Grand défenseur de la laïcité, il est resté un militant citoyen très actif, et ce jusqu'à son hospitalisation ».
Philippe Grosvalet, président du conseil général, rend hommage à « ce grand homme qui a consacré sa vie à la résistance et à la transmission d'une mémoire collective. Il arpentait toujours les collèges et lycées à la rencontre de la jeunesse à qui, disait-il avec détermination, il faut absolument redonner espoir ».
Jean-Marc Ayrault : « Sa vie est une leçon pour chacun de nous. »
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