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mardi 20 décembre 2016

Texte inédit de Stéphane Hessel confié à Luc Douillard

Texte inédit de Stéphane Hessel confié à Luc Douillard, dans le cadre d'un projet d'actualiser "l'Appel des Résistants aux jeunes générations du 8 mars 2004", en 2009, pour le cinquième anniversaire.

"En réitérant, cinq ans après, l'appel que nous avions adressé aux générations du début du siècle lors du 60ème anniversaire du Conseil national de la Résistance, nous voyons dans la crise qui affecte aujourd'hui le fonctionnement de l'économie mondiale, dans le défi que nous impose la dégradation de la planète, la montée d'une forme nouvelle de terrorisme et l'écart croissant entre les très riches et les très pauvres, une nouvelle raison d'en appeler au message humain et social, aux valeurs permanentes de respect et de solidarité, tels que les implique cet appel.

Il s'adresse désormais aux citoyens de toutes les démocraties, aux femmes et aux hommes responsables de toutes les régions du monde, tous mis en demeure de donner un nouveau sens à l'aventure humaine, tous capables de résister, donc de créer."

mardi 22 novembre 2016

À 11 ans, Sim créait la Sim-Art à Nantes


Quotidien Ouest-France du 08/09/2009

À 11 ans, Sim créait la Sim-Art à Nantes


En 1936, la famille de l'humoriste, décédé dimanche, s'installaità Nantes. Elle y restera jusqu'en 1942.
Né en 1926 à Cauterets, Sim n'était pas « le fruit des amours entre une pointe bic et un étourneau » contrairement à ce que disait Michel Audiard. Né Simon, Sim était le fruit d'André et Marie-Thérèse Berryer. En 1936, sa famille quitte Paris pour Nantes au 2, quai Jean-Bart. Son père y est responsable technique dans un cinéma. « Ni mes parents ni moi-même ne savions que nous habitions la maison dans laquelle Jules Verne était né. Il m'a fallu attendre mes 53 ans pour lire une plaque sur cette porte que j'avais si souvent franchie dans ma jeunesse », écrit Sim dans son autobiographie parue en 1983, Elle est chouette ma gueule.
À 11 ans, Sim a déjà le goût du spectacle : il a créé sa société de théâtre, la « Sim-Art » et surtout, un lieu : « Un théâtre somptueux s'offrit à moi quand la ville décida de combler le quai. » Ce lieu, ce sera une arche ensablée d'un pont suite aux travaux de comblements débutés en 1929. Sim y monte Les 2 orphelines, le maître des forges... Et il crée.
La consécration viendra le 15 août 1939, lors d'une fête à Boire-Courant. En vacances dans un village du côté de Saint-Julien de Concelles, Sim s'inscrit avec son copain Georges Rousseau, dit Jojo, à un concours de grimace. Qu'il remporte évidemment.
Durant ses années nantaises, Sim va au collège technique De Launay, aujourd'hui lycée professionnel Leloup-Bouhier. Sim, déjà pas anonyme car coutumier de l'école buissonnière. Une fois même durant deux mois. « Au bout de deux mois, je suis retourné au lycée avec un mot d'excuse de mes parents : Grippe ! Ça dure si longtemps la grippe ? s'est étonné le directeur. » La grippe n'a pas eu sa peau mais dimanche, Sim a bel et bien disparu pour longtemps.
Remerciements à Joël Thiévin, à Jean-Paul Bouyier et à Luc Douillard.
Véronique ESCOLANO.
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Lycéens cherchent témoins des bombardements (2009)


 

Lycéens cherchent témoins des bombardements



Quotidien Ouest-France du 11/09/2009

Le 16 septembre 1943, les bombes tombent sur Nantes. Pour un documentaire, des lycéens de Michelet invitent les survivants des bombardements nantais à témoigner.
« Où étiez-vous le 16 septembre 1943, à 16 h ? » Cette question, des lycéens de Michelet vont la poser aux Nantais qui ont vécu la guerre et les bombardements de Nantes. Ces témoignages seront utilisés pour la réalisation d'un documentaire du cinéaste nantais François Gauducheau, destiné aux chaînes nationales.
Et au lycée, ce projet, fil conducteur de l'année, va croiser différentes disciplines. Le français et l'histoire, bien sûr, mais aussi le travail manuel en atelier. Il est prévu, par exemple, que les lycéens fabriquent, en atelier plomberie, des bornes interactives relatant des épisodes de la guerre, dans des lieux bombardés de Nantes.
Pas la première fois que le lycée professionnel Michelet se penche sur cette période de l'histoire. En 2003, déjà, Luc Douillard, professeur à l'origine de cette initiative, avait amené ses élèves de BEP plomberie à récolter les témoignages de survivants des bombardements. Une rencontre émouvante, sur les lieux du drame, avait réuni les jeunes et plus de deux cents anciens. Le projet avait également abouti à la publication de deux ouvrages.
Le prof de français et d'histoire-géo récidive cette année avec d'autres élèves en BEP plomberie et CAP peinture et revêtement. Mercredi, ils invitent les Nantais qui ont vécu cette journée du 16 septembre 1943 à les rencontrer à l'espace Cosmopolis.
« Il y a urgence »
« On a contacté les personnes qui avaient témoigné il y a six ans, explique Luc Douillard. Mais certaines des lettres nous reviennent. Des personnes sont décédées. D'autres, aujourd'hui très âgées, ne peuvent plus se déplacer. » « On est la dernière génération qui peut encore rencontrer les témoins de cette guerre, ajoute Siff-Eddine, 17 ans, élève en BEP plomberie. Il y a urgence. »
En 2003, ce sont surtout des jeunes adultes en 1943 qui avaient témoigné. « Là, on fait aussi appel aux enfants et ados de l'époque, précise Luc Douillard. Et on leur demande de venir avec un objet souvenir. » L'appel à témoignages s'étend aussi aux Nantais d'adoption, réfugiés de guerre, venus de Tchétchénie, d'Irak, de Palestine...
Une quarantaine d'élèves participent à l'aventure. Avec enthousiasme. « Lire des documents sur cette période, c'est bien, affirme Siff-Eddine. Mais rencontrer les gens qui l'ont vécu, c'est nettement plus vivant. » « Ça peut aussi faire du bien aux personnes âgées de raconter ce qu'ils ont vécu, souligne Matthew, 16 ans. L'occasion, pour certains, de dire des choses dont ils n'ont jamais parlé. »
« C'est l'histoire de notre ville, disent aussi Anaïs, Ruddy et Hantz. Forcément, ça nous intéresse. » Les photos de Nantes après les bombes, les ont interpellés. « La place de la Fnac, éventrée. Un cheval mort, place du commerce. Des trous de bombes là où il y a la médiathèque... »
Ils attendent avec impatience l'échange de mercredi et prennent leur rôle de « passeurs de mémoires » avec sérieux. Et fierté. « Souvent quand on dit qu'on est à Michelet, ça rigole. Ce projet, il est utile pour tout le monde. Et il est valorisant. »

Yasmine TIGOÉ.

Les témoins des bombardements nantais et les réfugiés de guerre témoins ou victimes de bombardements dans leur pays, sont invités à une rencontre mercredi 16 septembre à partir de 14 h 30, espace Cosmopolis, rue Scribe à Nantes.
Quelques-uns des lycéens, avec leur professeur Luc Douillard, qui participent à la réalisation du documentaire de François Gauducheau sur les bombardements du 16 septembre 1943.

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jeudi 17 novembre 2016

"Le studieux exil nantais de Michelet", par Luc Douillard,


"Le studieux exil nantais de Michelet", par Luc Douillard, in Balade en Loire-Atlantique, éditions Alexandrines, coll. Sur les pas des écrivains, Paris 2009.











lundi 14 novembre 2016

Index alphabétique des entrées du dictionnaire Albert Camus (Robert Laffont, coll. Bouquins, 2009)

IL ne manquait qu'une chose à ce très bel ouvrage : un index des entrées. Lacune réparée par Luc Douillard.



Deuxième invitation des lycéens de Michelet à une rencontre des anciens témoins des bombardements.


Deux rassemblements à l'Espace Graslin, pour la date anniversaire du 16 septembre 1943.

Premier rassemblement :
16 septembre 2003.

Deuxième rassemblement (avec tournage du film documentaire de François Gauducheau) :
16 septembre 2009.