Mi-janvier 1989
Quelque part dans l'agglomération, un groupe de joyeux conspirateurs et de conspiratrices itou, se réunit autour de l'idée d'un "appel" en six chapitres, rédigé préalablement par Luc Douillard :
Nantes belle, Nantes vénitienne ; Nantes qui parle, Nantes solidaire ; Nantes port, Nantes ville du monde ; Nantes civique 89, les vertus du bicentenaire ; Nantes anti-esclavagiste ; Nantes culturelle, désir des arts.
C'est parti, c'est capital(e) !
Samedi 23 janvier 1989
"Nantes C'est Capitale !" entre en campagne en s'adressant aux passants qui traversent le cours (comblé) de l'Erdre, entre Calvaire et le quartier Decré. Pour la première fois depuis... 200 ans, ils peuvent consigner leurs doléances sur des registres : Nantes C'est Capitale s'est engagée à tout publier.
Fin janvier 1989
Nantes C'est Capitale (NCC) participe bien volontiers à la manifestation appelée pour sauver la vieille Gare de l'Etat, Prairie-au-Duc.
Samedi 4 février 1989
C'est l'anniversaire, jour pour jour, de la première abolition de l'esclavage par la Révolution, en 1794. NCC célèbre l'événement par un jet de gerbes en Loire, pour que Nantes n'oublie rien des 500 000 êtres humains déportés. Nous sommes rejoints par nos amis antillais de Nantes, de l'association Combite Dom.
6 février 1989
L'objet va séduire tout le monde : NCC envoie un échantillon de l'eau de l'Erdre sous bouteille étiquetée par nos soins, à tous les maires de l'agglomération nantaise, et à la presse. L'objet parait en photo dans le journal parisien
Libération.
Samedi 11 février 1989
En grande pompe et sous l'oeil attentif des caméras de la télévision régionale, le recreusement de l'Erdre est inauguré symboliquement. Rien ne manque : pelles, pioches, bateau, bonne humeur. Même les agents de la force publique se laissent attendrir. La presse nationale en parle.
(Texte inachevé).
