lundi 21 novembre 2016

Raymond Aubrac et la Loire-Atlantique


Un collège et une école portent son nom


Quotidien Ouest-France du 12/04/2012

Raymond Aubrac et la Loire-Atlantique

Le 8 mars 2004, le Nantais Luc Douillard, lance l'Appel des résistants « pour défendre le socle des conquêtes sociales de la Libération ». Ce texte est signé notamment par Lucie et Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Lise London et Germaine Tillion.
Le 19 octobre 2007, Raymond Aubrac participe à une veillée à la mémoire des fusillés, devant le monument des Cinquante-Otages à Nantes. Le lendemain, il découvre une plaque à la mémoire de Lucie Aubrac, devant le groupe scolaire de Chantenay auquel le nom de la grande résistante a été donné.
Avril 2010. Raymond Aubrac reçoit pendant deux heures les membres du Collectif du 10 mai, à son domicile parisien. Le grand résistant demande « que les États inscrivent aux programmes scolaires l'étude de la résistance noire aux déportations et à l'esclavage planifiés par le colonialisme au même titre qu'est enseignée la résistance européenne aux déportations et à l'esclavage planifiés par le nazisme. »
Le 8 décembre 2010. Raymond Aubrac inaugure le collège public Lucie-Aubrac de Vertou. Il reçoit, des mains de Patrick Mareschal, la médaille du conseil général.
Les hommages pleuvent
Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, rend hommage « à cet inlassable défenseur des valeurs de justice, de liberté, de solidarité que fut jusqu'au bout Raymond Aubrac. C'est une conscience du XXe siècle qui vient de s'éteindre, exigeante et lucide sur les combats que nous ne devons jamais cesser de mener ». Et de conclure : « Sa vie fut une leçon pour chacun de nous. »
La Fédération de Loire-Atlantique du Parti communiste français rend hommage à ce « grand résistant, infatigable militant de la liberté. Homme chaleureux et attachant, Raymond Aubrac aura marqué l'Histoire de notre pays par son courage et son combat pour la libération de la France et sa reconstruction ».
Le sénateur maire de Saint-Sébastien-sur-Loire, Joël Guerriau, rend hommage « à ce héros de la résistance avec qui des liens d'amitié se sont tissés lors de la décision prise par le conseil municipal de nommer une rue de la commune du nom de son épouse : Lucie Aubrac ». Il salue « le courage et la volonté de cet homme [...]. Grand défenseur de la laïcité, il est resté un militant citoyen très actif, et ce jusqu'à son hospitalisation ».
Philippe Grosvalet, président du conseil général, rend hommage à « ce grand homme qui a consacré sa vie à la résistance et à la transmission d'une mémoire collective. Il arpentait toujours les collèges et lycées à la rencontre de la jeunesse à qui, disait-il avec détermination, il faut absolument redonner espoir ».
Jean-Marc Ayrault : « Sa vie est une leçon pour chacun de nous. »

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