mardi 22 novembre 2016

Pré-annonce de la seconde Marche-mémoire de la Résistance à Chantenay



Sur les traces de la Résistance à Chantenay




Quotidien Ouest-France du 19/06/2006

Sur une distance d'un kilomètre, Chantenay concentre les signes de son passé résistant. Au cours d'une balade pédestre dans les rues du quartier, l'association Nantes est une fête (Neuf) propose de redécouvrir, mardi 20, de grandes figures locales : Honoré d'Estienne d'Orves, fondateur du réseau Nemrod, avait établi la première liaison radio avec Londres depuis Chantenay. Il sera arrêté à Nantes par la Gestapo quelques jours après, en 1941. Jean-Baptiste Legeay, autre rebelle nantais, fut l'un des premiers à lancer un journal clandestin, intitulé En captivité.
Pas à pas, les comédiens de la troupe Banquet d'avril parcourent en chansons, poèmes, ou lectures les années noires de 1940 à 1944. Symboliquement, cette marche commémorative partira de l'école primaire Alphonse-Braud : « Cet instituteur a été embarqué par la Gestapo sous les yeux de ses élèves », raconte Luc Douillard, l'un des organisateurs de la balade historique. Avant que le temps n'efface tout, il lance un appel à tous les témoins de l'époque, qu'ils aient vécu à Chantenay ou ailleurs en Loire-Atlantique. « Nous voulons réaliser une sorte d'Atlas sentimental de la Résistance à partir de ces souvenirs. »
En attendant l'atlas, rendez-vous mardi à 17 h 30 devant l'école Alphonse-Braud, 34 rue Gutenberg (près de la place Jean-Macé). Balade d'environ 1 h 30. Gratuit.

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