Nantes est une fête réunie en assemblée générale. La fête des langues, parlons-en !
L'association
Nantes est une fête (Neuf) s'est réunie vendredi pour faire le
point sur la fête des langues. Les actuels moteurs du mouvement
souhaiteraient que progressivement, le relais soit pris par les
locuteurs eux-mêmes.
Les deux années passées, la fête des langues s'est déroulée mi-juin place du Bouffay. Cette manifestation, organisée par Nantes est une fête, rassemble et met en relation les locuteurs des diverses communautés vivant à Nantes. « Cette idée est originaire de Toulouse et nous l'avons reprise pour Nantes, souligne Luc Douillard, le président de l'association. Il s'agit en fait d'une foire de conversation et l'an dernier, environ 40 langues ont été parlées par 250 participants. » Ces langues peuvent être locales comme le breton ou le gallo, ou nationales comme le corse ou l'alsacien. Sont aussi représentées les langues non territoriales (latin, grec, espéranto) et les langues étrangères aux petits groupes multiples. « On trouve du berbère comme du thaïlandais. L'an passé, on a rencontré des Afghans parlant le dari et même des Népalais », commente Luc Douillard. Pendant la fête, des stands sont montés où chacun propose des plats typiques, des jeux sont organisés et un arbre à poèmes recueille des vers de la planète entière. « L'objectif est de montrer la richesse considérable que représente la diversité linguistique et culturelle, mais cette réunion festive des langues parlées est aussi une merveilleuse occasion de voyager autour du monde tout en restant à Nantes. »
« Nous insistons pour que cette réunion soit l'occasion d'un apaisement des éventuels conflits inter-communautés ou ethnies, et le mouvement est apolitique et laïque », ajoute Gilles Gelgon, le responsable de la fête.
Un relais progressif
Vendredi, les membres des diverses communautés de langues ont débattu du devenir de cette fête et de sa pérennisation annuelle ou bi-annuelle. Comment améliorer l'accueil et donner de l'ampleur festive à cette fête des langues ? La difficulté que semblent rencontrer les actuels moteurs du mouvement réside dans le relais progressif qu'ils souhaiteraient voir pris par les locuteurs eux-mêmes. Ainsi, ils envisagent la mise en place d'un bureau organisateur au sein de Nantes est une fête. En tout état de cause, les récents événements politiques liés à la dernière consultation électorale viennent rappeler que les risques d'intolérance et de peur de l'autre sont toujours présents. Ce type de manifestation reste un moyen de réaffirmer la richesse de la pluralité des cultures et d'en améliorer les connaissances. Alors, la fête des langues, parlons-en !
Contact : Gilles Gelgon, tél. 02 40 43 19 15.
Les locuteurs des différentes communautés se sont retrouvés pour parler du devenir de la fête des langues.
Les deux années passées, la fête des langues s'est déroulée mi-juin place du Bouffay. Cette manifestation, organisée par Nantes est une fête, rassemble et met en relation les locuteurs des diverses communautés vivant à Nantes. « Cette idée est originaire de Toulouse et nous l'avons reprise pour Nantes, souligne Luc Douillard, le président de l'association. Il s'agit en fait d'une foire de conversation et l'an dernier, environ 40 langues ont été parlées par 250 participants. » Ces langues peuvent être locales comme le breton ou le gallo, ou nationales comme le corse ou l'alsacien. Sont aussi représentées les langues non territoriales (latin, grec, espéranto) et les langues étrangères aux petits groupes multiples. « On trouve du berbère comme du thaïlandais. L'an passé, on a rencontré des Afghans parlant le dari et même des Népalais », commente Luc Douillard. Pendant la fête, des stands sont montés où chacun propose des plats typiques, des jeux sont organisés et un arbre à poèmes recueille des vers de la planète entière. « L'objectif est de montrer la richesse considérable que représente la diversité linguistique et culturelle, mais cette réunion festive des langues parlées est aussi une merveilleuse occasion de voyager autour du monde tout en restant à Nantes. »
« Nous insistons pour que cette réunion soit l'occasion d'un apaisement des éventuels conflits inter-communautés ou ethnies, et le mouvement est apolitique et laïque », ajoute Gilles Gelgon, le responsable de la fête.
Un relais progressif
Vendredi, les membres des diverses communautés de langues ont débattu du devenir de cette fête et de sa pérennisation annuelle ou bi-annuelle. Comment améliorer l'accueil et donner de l'ampleur festive à cette fête des langues ? La difficulté que semblent rencontrer les actuels moteurs du mouvement réside dans le relais progressif qu'ils souhaiteraient voir pris par les locuteurs eux-mêmes. Ainsi, ils envisagent la mise en place d'un bureau organisateur au sein de Nantes est une fête. En tout état de cause, les récents événements politiques liés à la dernière consultation électorale viennent rappeler que les risques d'intolérance et de peur de l'autre sont toujours présents. Ce type de manifestation reste un moyen de réaffirmer la richesse de la pluralité des cultures et d'en améliorer les connaissances. Alors, la fête des langues, parlons-en !
Contact : Gilles Gelgon, tél. 02 40 43 19 15.
Les locuteurs des différentes communautés se sont retrouvés pour parler du devenir de la fête des langues.
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